Amande d’abricot : entre mise en garde et vertus indéniables

22/05/2019 Non Par Fitia
Amande d’abricot : entre mise en garde et vertus indéniables

Actuellement, la consommation des amandes d’abricot, devient un véritable phénomène. Des scientifiques ont confirmé que ces amandes peuvent guérir des maladies comme le cancer. Cette pratique fait aussi l’objet de controverse à cause de la présence de cyanure dans ces amandes. Alors comment s’y retrouver entre ces informations ?

Présentation de l’amande amère d’abricot

L’abricot est issu d’un arbre de la famille des Rosaceae, l’abricotier. Ce fruit est apprécié pour sa chair tendre bien que peu juteuse. Historiquement, il a été cultivé en Chine depuis près de deux millénaires. Dans l’Union européenne, la France est le 1er producteur d’abricot.

Il existe à l’intérieur d’un noyau frais d’abricot une amande qui peut être de deux sortes. La première est l’amande douce qui contient moins de sel acre et ne fait qu’une impression légère sur la langue. La seconde est l’amande amère à laquelle des scientifiques prêtent de nombreuses vertus médicinales. Cette amande d’abricot  doit son amertume à la présence de la vitamine B17, également appelée amygdaline. Les amandes amères d’abricot sont riches en protéines, jusqu’à 20%. Elles affichent également un teneur élevé en vitamine E, en magnésium, en acide folique et en calcium.

La consommation d’amandes d’abricot

Tout commence en 1940 avec la publication d’un document par le docteur Kreb Sr. et son fils E.T. Krebs Jr. Durant cette époque qui a plongé le monde dans le 2nde guerre mondiale, ces scientifiques se font connaître par leurs recherches sur les co-enzymes. Dans les années 50, ils apprirent des faits stupéfiants au royaume des Hunzas situé dans les montagnes himalayennes. Ils y découvrent que grands consommateurs d’amandes d’abricots, les Hunzakuts n’ont jamais d’épreuve de cancer. Cette peuplade consomme jusqu’à 200 fois plus de vitamine B17 qu’un Américain moyen.

A partir de là, les vertus d’amande d’abricot au goût amer ne font plus aucune doute. Par ailleurs, bon nombre de spécialistes des Hunzas comme Ralph Bircher et le chirurgien écossais Robert Mc Carrison se sont déjà intéressés à la longévité de ces peuples. Une étude publiée par l’American Cancer Society (ACS) sur les Hunzas met en relief l’absence de cette pathologie avec la consommation des amandes amères dans cette région.

Et la mise en garde contre les amandes d’abricot ?

Scientifiquement, les amandes amères de l’abricot contiennent de l’amygdaline. Les expériences ont aussi démontré que ce composant pourrait libérer du cyanure s’il est ingéré par un humain. Une forte dose en cyanure peut se révéler fatale puisque l’organisme n’arrive plus à la détoxifier. Autre fait scientifique et prouvé avec des faits chez les Hunzas, la vitamine B17 dans l’amande d’abricot a la capacité de détruire les cellules cancéreuses grâce au phénomène de la toxicité sélective.

Il est probable alors que les consommateurs se sentent perdus face à cette controverse sur un produit réputé ayant autant de vertus. L’idéal est ainsi de garder la philosophie de la modération pour profiter des bienfaits des amandes d’abricot. Si consommées avec modération, ces amandes ne pourront en effet qu’être bénéfiques pour le corps.